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Comment dépasser la peur du jugement ?

La peur d’être jugée est un problème qui revient régulièrement pour les personnes sensibles. Elle conduit à diminuer sa lumière, à ne pas oser, à se comparer et à se mettre la pression. Elle empêche souvent de passer à l’action et d’atteindre les objectifs qui nous tiennent à cœur. Alors, comment dépasser la peur du jugement et l’empêcher de nous paralyser ?

Un mécanisme humain

Pour commencer, il faut prendre conscience d’une chose : tout le monde émet un jugement, c’est quelque chose de naturel pour l’être humain. Notre cerveau fonctionne ainsi. Il a besoin d’émettre un avis, même simplement en pensée, et de coller une étiquette ou mettre dans des cases. Cela lui permet de mieux comprendre le monde qui l’entoure. C’est aussi un moyen pour lui de se rassurer et de faire face à d’éventuelles menaces. 

Pour autant, si le jugement fait partie intégrante de notre fonctionnement, il ne représente pas forcément une critique péjorative. Il peut tout aussi bien être valorisant : on peut notamment t’admirer pour les choix que tu oses faire, pour ta personnalité ou tes valeurs.

De plus, une fois le jugement émis, la personne va ensuite généralement passer à autre chose. On surestime grandement l’attention et le temps que nous accordent ceux qui nous entourent. La plupart d’entre eux s’en fichent simplement et se concentrent sur leur propre vie ! Il vaut donc mieux remettre le focus sur soi et diminuer l’importance que l’on accorde au jugement de l’autre.

D'où vient cette peur ?

Craindre le jugement est souvent lié à l’estime de soi : le regard que l’on porte sur soi-même et la valeur que l’on s’accorde. Plus l’estime de soi est basse, plus on va avoir tendance à accorder beaucoup de crédit à l’opinion d’autrui.

Notre entourage a d’ailleurs son rôle à jouer dans la manière dont nous nous percevons. Si on a, notamment, manqué de valorisation de la part de nos parents ou vécu des relations toxiques, notre estime de soi peut en avoir pâti. Alors choisis bien qui tu fréquentes, car tu as toi aussi le droit d’avoir ton opinion : tu te demandes ce qu’on pense de toi, mais et toi, que penses-tu d’eux ? Exit les personnes négatives, qui te rabaissent et te critiquent devant ou derrière ton dos ! Entoure-toi de personnes bienveillantes, en mesure de te tirer vers le haut et de t’aider à te développer sereinement.

Attention cependant à ne pas non plus placer son estime de soi entièrement entre les mains de son entourage, même si ce dernier est positif.

Si l’on est dans cette posture d’attente envers lui, on risque de s’oublier soi-même. Rechercher la validation de l’autre et craindre sa critique ou son rejet peut pousser à jouer un rôle pour plaire et faire perdre son authenticité. Cela conduit très souvent à se brider dans ses envies ou à rester dans un immobilisme néfaste. 

Le risque ? Avoir ensuite des regrets de ne pas avoir osé suivre ses aspirations et d’être passé à côté de sa vie. 

Alors, garde en tête que c’est toi seule qui détermine ta valeur pour te définir en dehors du regard d’autrui.

Le jugement de l’autre parle-t-il vraiment de moi ?

Le jugement qu’émet une personne et son comportement envers toi en disent généralement beaucoup plus sur elle que sur toi.

Ça t’est déjà arrivé d’entrer dans une boutique en étant polie et aimable et de te faire recevoir froidement par la vendeuse ? De sentir qu’elle porte d’emblée un jugement sur toi sans te connaître ? Tu as probablement dû te demander ce que tu avais bien pu faire pour mériter ce comportement. Et inversement, ça t’est peut-être aussi déjà arrivé d’entrer dans un autre magasin, de te conduire pareil et d’être reçue chaleureusement par une autre vendeuse. 

Ces attitudes en disent long sur l’autre personne. Sur ses propres peurs, ses failles et son manque d’estime d’elle-même. Ça n’a, en fait, pas grand chose à voir avec qui tu es. Elle se fait une idée de toi sur une petite partie de ce qu’elle perçoit ou interprète de ta personne. Tu peux aussi lui renvoyer, sans le vouloir, quelque chose qu’elle n’aime pas chez elle (même inconsciemment) ou qui n’est pas en accord avec son système de valeurs ou de pensée. Mais ça lui appartient uniquement, ce n’est pas personnel.

Il faut savoir qu’on voit tous le monde avec une sorte de “filtre” devant nos yeux. Ce filtre est constitué de nos valeurs, nos croyances, notre éducation, notre environnement, etc. On ne peut pas voir le monde objectivement, on est constamment influencé par ce filtre. En coaching, on appelle ça le « cadre de référence ». Ce cadre étant propre à chacun, voilà pourquoi certaines personnes n’arrivent pas à se comprendre ou à se mettre d’accord. Chacune pense détenir la vérité, et c’est parfois vrai. Seulement, ces vérités sont subjectives.

C’est la même chose avec le jugement. Il faut donc apprendre à relativiser l’opinion d’autrui et comprendre qu’il ne remet pas forcément en question qui l’on est. 

Pour t’aider, tu peux prendre l’habitude de te poser la question suivante, en gardant du recul : est-ce que ce que l’autre dit ou pense de moi me semble vrai ou bien est-ce que ça lui appartient ?

Et le jugement envers soi-même ?

L’autre aspect du jugement qui le rend difficile à surmonter, c’est le jugement qu’on porte sur soi, parfois bien plus dur que celui des autres. Plus tu te jugeras, plus tu auras tendance à craindre le jugement d’autrui et à interpréter, parfois à tort, ce qu’il peut penser de toi. Tu peux même juger l’autre en retour ou en prévention si tu te sens en insécurité. Et ce n’est pas forcément la bonne chose à faire car cela te coupe d’emblée de lui.

Le jugement envers soi-même est très souvent biaisé lui aussi. On a naturellement tendance à s’axer sur le négatif, à retenir nos échecs, nos moments de honte ou ce qui nous différencie des autres d’une manière que l’on considère négative. On va venir se coller une étiquette et se comparer plutôt que de prendre en compte toute la complexité, toutes les nuances de notre être. Les injonctions ont, de plus, tendance à venir renforcer ce jugement si on sent que l’on ne coche pas toutes les cases de la réussite selon la société (job, statut, argent…)

Que faire alors ?

Prends le temps de t’introspecter pour mieux te connaître et comprendre tes blessures et tes failles. Observe-toi dans ta globalité en valorisant tes qualités. Cela te permettra de mieux te comprendre et accepter qui tu es.

Surmonter le jugement et passer à l’action

En résumé, pour réussir à surmonter la peur du jugement et à ne plus se laisser bloquer par lui, il est important de :

  • Relativiser l’importance de l’opinion des autres sur soi et diminuer l’attention que l’on y attache ;
  • Se concentrer sur soi-même, ses envies et objectifs ;
  • Comprendre que le jugement d’autrui est subjectif et lui appartient ;
  • Garder en tête que tu es la seule à te connaître véritablement et à pouvoir définir ta valeur ;
  • Effectuer un travail personnel pour développer son estime de soi au quotidien afin de se sentir plus solide et confiante.

Suite à ça, ose petit à petit sortir de ta zone de confort. Choisis des actions qui te correspondent vraiment même si cela n’est pas forcément du goût des autres. C’est par la pratique et l’habitude que tu arriveras à dépasser efficacement cette peur.

Ça te semble compliqué à faire seule ? En coaching, on va ensemble chercher les origines de ta peur du jugement. On regarde quelles croyances tu as vis-à-vis de lui et quelles situations t’ont amenée à le craindre. Je t’aide également à développer l’estime que tu te portes pour gagner en confiance en toi. Entre chaque séance, on pose des actions pour t’aider à sortir de ta zone de confort. Ce travail te permettra de te diriger vers ce qui est réellement aligné et épanouissant pour toi. Si tu as envie que je t’accompagne sur ce sujet, n’hésite pas à m’envoyer un petit message ou à réserver ton appel découverte, gratuit et sans engagement, pour qu’on en discute et qu’on voit comment je peux t’aider. 😉

Tu as tout à gagner à dépasser la peur du jugement. Si on la laissait nous arrêter, beaucoup de visionnaires ne se seraient jamais révélés et la vie serait bien plus terne ! Alors montre ton unicité, poursuis tes rêves et affirme pleinement qui tu es.

Dis-moi en commentaire ce que tu as pensé de cet article ou partage avec moi ton expérience avec le jugement ! 😊

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Faut-il devenir la meilleure version de soi-même ?

Faut il devenir la meilleure version de soi-même

Faut-il devenir la meilleure version de soi-même ? Travailler sur soi ou plutôt s’accepter telle que l’on est ? Voilà qui fait débat dans le milieu du développement personnel. Je te propose qu’on se penche ensemble sur la question !

Changement vs. acceptation de soi

On te reproche d’être trop ceci, pas assez cela, on te conseille de « travailler sur toi » ou de « devenir la meilleure version de toi-même… » Mais en as-tu envie et est-ce vraiment nécessaire ?

D’un autre côté, tu entends aussi qu’il faut s’accepter telle que l’on est, s’aimer avec ses défauts, plutôt que de chercher à se changer. Mais dans ce cas, pourras-tu atteindre tes objectifs et te dépasser ?

Difficile de s’y retrouver dans tout ça et d’exploiter les réels bienfaits du développement personnel.

Pourtant, selon moi, ces deux courants de pensée ne sont pas contradictoires ni opposés.

Le développement personnel peut être un juste équilibre, une harmonie à trouver entre l’acceptation de soi et le changement vers du mieux. C’est également la posture adoptée par la psychologie humaniste, dont le coaching que je pratique s’inspire : accepter qui l’on est, ses parts d’ombre et de lumière, tout en tendant vers l’amélioration, qui serait une aspiration naturelle de l’humain.

Pourquoi travailler sur soi ?

Travailler sur soi ok, mais pas pour les mauvaises raisons. L’important est de savoir écouter ses besoins. Pour cela, il faut faire la différence entre deux choses :

  • Ce que tu n’apprécies pas chez toi car c’est contraire à ce que la société attend de toi, ou parce que cela ne plaît pas à une personne de ton entourage ;
  • Ce que tu n’apprécies pas chez toi parce que cela trouble ta paix intérieure, t’empêche d’avoir des relations sociales saines, de changer une situation qui ne te convient pas, etc.

Dans le premier cas, peut-être ne s’agit-il que d’un trait de personnalité, qui peut déranger certes, mais qui t’est propre. Tes petits défauts font de toi qui tu es ! Prends conscience également que derrière un défaut peut se cacher une qualité.

On te dit têtue ? Tu vas au bout de ce que tu entreprends !
On te dit trop émotive ? Tu es une personne qui vit et ressent les choses pleinement !

Dans le deuxième cas, il s’agit peut-être d’une blessure ou d’une souffrance intérieure qui te pousse à agir d’une certaine manière. Il peut être ici intéressant d’effectuer un travail sur toi-même, mais sans subir de pression extérieure, seulement si tu en as envie et que cela peut te conduire à une vie plus sereine.

L'épanouissement comme finalité

Le dénominateur commun entre l’acceptation ou la transformation de soi devrait toujours être ton propre épanouissement.

Pose-toi ces questions : « De quoi ai-je vraiment envie ? Qu’est-ce qui est bon pour moi à l’heure actuelle ? »

Pour certaines personnes, ce sera l’acceptation de soi, pour d’autres ce sera plutôt la transformation et le challenge. Tout dépend de notre situation à l’instant T, de notre énergie, de nos envies et besoins.

Le principe du développement personnel n’est donc pas d’appliquer à la lettre certaines citations inspirantes ou façons de penser comme un mode d’emploi pour réussir sa vie. Cela n’existe malheureusement pas et ne participe qu’à créer des injonctions et de la culpabilité.

Il s’agit plutôt de réfléchir par soi-même, prendre le recul nécessaire pour savoir si ce que tu entends est applicable à toi et à ta situation. Alors n’écoute que ta voix intérieure et fais-lui confiance pour savoir ce qui te convient vraiment. 😉

Tu sens qu’un travail sur toi est nécessaire ? Tu as envie de créer un changement positif et sain dans ta vie ? Tu peux me contacter ou réserver ton appel découverte gratuit pour qu’on en discute ensemble. 😄

N’hésite pas à me donner ton avis en commentaire !

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